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BOURGOGNE Dijon céréales en zones pénalisées

Pierre Guez, le directeur et Marc Patriat, le président, ont présenté à l'AG de Dijon céréales le 11 décembre, un livre de témoignages et de portraits d'adhérents pour fêter les 25 ans du groupe.P. MAUPETIT/DIJON CÉRÉALES

A l'instar de nombreuses coops céréalières, Dijon céréales attaque la campagne actuelle dans un contexte commercial tendu et avec des stocks.

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Malgré la sécheresse 2015, Dijon céréales a enregistré une collecte d'été d'un bon niveau (590 000 t) avec toutefois quelques disparités selon les zones. La moisson d'automne, elle, a beaucoup souffert. « Le problème majeur est que les marchés sont bas et ne tirent pas », note Pierre Guez, le directeur du groupe coopératif.

Pour l'avenir, des interrogations portent sur la compétitivité des céréales françaises et sur les contraintes environnementales excessives.

Bonne structure financière

Les régions dites « intermédiaires » comme la Bourgogne, sont pénalisées par la nouvelle réforme de la Pac, analyse Marc Patriat, le président de Dijon céréales. « Entre 2014 et 2019 dans ces zones, les aides Pac moyennes à l'hectare baisseront de 262 € à 191 €, contre 280 € à 247 € en France et 343 € à 304 € en Allemagne. Dans le cadre Ecophyto 2, la France s'est engagée à réduire de 25 % l'usage des produits phytos en cinq ans. Seuls la France et le Danemark (qui fait marche arrière) se sont imposés des objectifs aussi ambitieux. » Pour faire face à ces enjeux, Dijon céréales entend s'appuyer sur les outils créés avec ses partenaires (Cérévia, Area, Val Union BFC semences) et sur la bonne structure financière du groupe (renforcement ces dernières années des fonds propres et du fonds de roulement).

Anne Bréhier

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